samedi 23 novembre 2013
Projet expo - Phase papier OK
Très prochainement à Ljubljana... Paysages hivernaux de Slovénie.
Sélection des photos, re-traitement des photos, re -sélection, re bidouilles à revoir, re sélection... pfff OK. > Fait
Choix du papier photo. > Fait.
Essai 1, retour à la maison, vérification par rapport à mon écran. Essai 2, retour à la maison, revérification par rapport à mon écran. Essai en plus grand... Encore un petit détail à régler avec l'imprimeur pour la teinte très légèrement rose à corriger.
Quand ce sera bon, on pourra passer à l'étape suivante: Imprimer les 15 photos en grand format...
Je suis en train de me dire qu'on va peut-être les faire une par une que je puisse contrôler au fur et à mesure...
Je vous tiens au courant!
:)
samedi 16 novembre 2013
jeudi 14 novembre 2013
mardi 12 novembre 2013
Ouessant en noir et blanc 2
Deuxième (et dernière) série en noir et blanc sur Ouessant. Et parce qu'en Bretagne, il fait beau plusieurs fois par jour, et que c'est d'autant plus vrai à Ouessant où le temps change de minute en minute de manière assez hallucinante, la prochaine sera en couleur.
Mais c'est à mon avis le noir et blanc qui retranscrit le mieux le caractère solitaire de ce caillou où le vent ne s'arrête jamais...
dimanche 10 novembre 2013
vendredi 8 novembre 2013
En route pour Ouessant
Départ pour l'île du bout du monde, Ouessant, le point le plus à l'ouest de la France métropolitaine. Et aussi le plus soumis aux coups de vent, tempêtes et mers déchainées... sans compter les rochers et récifs qui apparaissent un peu partout autour du bateau et qui coulèrent plus d'un bateau. Avant d'embarquer, comme pour nous prévenir, une carte est affichée dans la gare maritime, avec l'emplacement de toutes les épaves autour d'Ouessant. On ne peut qu'être songeur devant leur nombre autour de ce petit bout de terre de 15km²...
D'ailleurs, un bateau s'est justement échoué quelques semaines plus tôt, sans faire de victimes, heureusement, la mer était calme...
Mais ce jour là, évidemment, il y a un peu de mer.
Tina commence à se sentir pas trop trop bien...
Et moi je vais me faire engueulé d'avoir mis cette photo... ;)
Rendez-vous dans les prochains billets pour la visite de l'île! :)
mardi 5 novembre 2013
L'histoire du Penn-Hiss
Ayant réalisé une photo limite
pornographique, et avant que Facebook ne me la censure, je voudrais
me lancer dans une description sans fard, breton que je suis, de ce
rocher esseulé, ou plutôt de ce roc sans voisine. Et cette
description, je la ferai à la lumière du phare, justement, qui,
érigé vers le ciel, montre le chemin au pauvre pécheur qui ne sait
plus par où rentrer...
Alors j'espère que mon langage cru ne
choquera personne. Car quand il s'agit de monuments érigés, je n'y
vais pas par quatre chemins. J'ai juste peur que ce texte vous laisse
perplexe, et je préfère risquer la faute de Groodt que de passer
pour un Bigard à la pêche...
Enfin bon, si vous me trouvez lourd et
choquant, je dirai que c'est parce qu'au choc des mots, j'ai associé
le poids des photos !
Mais trêve à la douzaine, après
cette mise en bouche, voici mon histoire !
Il était une fois, du temps de la
Gaule – c'est à dire quand j'étais encore jeune – un peuple qui
se cherchait un monument national. Et c'est la petite ville de
Pénestin qui fut honorée, à trois reprises, comme d'habitude. Il
faut dire qu'elle se trouve à l'embouchure, la Vilaine !
Dans ce village, s'élevait une forme
rocheuse, donc. Mais, comme l'expliquait si bien Brassens, qu'elle,
elle l'honore, abonde encore, ou qu'on l'eut lu, n'abonde plus,
celle-ci ne se laissait pas voir si facilement. Il fallait savoir
mettre la main dessus. Après la marée du matin, c'était en général
garanti. Car comme chacun sait, quand la chatte n'est pas là, on
sourit et on danse, et bien là c'est pareil. Je cite la brochure
touristique :
« Quand leur mère se retire, les
Demoiselles se dévêtent, laissant poindre quatre Teutons pécheurs.
Des formes se dévoilent, les côtes apparaissent, vous laissant
apercevoir ces nombreuses verge-tures et passer (et repasser) par des
endroits qui sont, à d'autres moments, inaccessibles... Et ce roc,
quelle forme ! Regardez-le. Allongé, pointant sa toute
puissance vers le ciel, telle une fusée sur le point d'être
propulsée vers des contrées sombres et inconnues. » (elle est
bien pompeuse, cette brochure !)
Comme c'est un village où l'on est
spécialisé dans la moule, les pêcheurs locaux lui trouvèrent vite
une utilité : Une bite… d'amarrage. D'ailleurs, à l'époque,
ces mytiliculteurs travaillaient - mais les traditions se perdent -
dans ce que l'on appelle communément le moule-bite (rien à voir
avec la queue de morue !) C'est en effet dans ce cache misère
que les mytiliculteurs allaient travailler, c'est à dire au pieux,
en entonnant des « Nan mais à l'eau, quoi ! »,
restés depuis dans les anales (mmh !) de Nabila, plutôt connue
dans le métier comme VRP en bouées de sauvetage. Cette même Nabila
qui, avec son double bonnet (rouge), chantait sur nos rivages :
« A la pêche au
mouleumouleumouleux,
Je ne veux plus y aller maman,
Les gens de la vile vile ville
m'ont mis la main au panier, maman... »
Tu m'étonnes...
Où en étais-je ?... Ah oui. Donc
comme à l'époque, Al Capote et ses bandits bandaient dans toute la
région en hurlant des « la bourse ou l'habit », les
mytiliculteurs, attachés à assurer leur descendance, décidèrent
d'adopter la politique dite du préservatif, et troquèrent leurs
moule-bites contre des moules-frites... à la Barquette.
Bref. C'est donc à une utilité
clairement liée à la marine que fut destiné notre célèbre roc.
Il phallus donc lui trouver un nom ! Et comme on dit dans la
Marine, le Penn-Hiss. De père en fille. Et plus le Penn-Hiss est
haut, plus on croit pisser haut, Santiano... Une tendance tristement
à la mode, mais pas très intellectuelle. Manuel n'y est d'ailleurs
pas pour rien, car, Valls a mis le temps (au sens musical, bien
sûr) ! Quelle brelle ! Même s'il dira que tous les
chemins mènent aux Roms, je suis tenté de lui rétorquer que la
route du Rom n'est pas celle qu'il croit. Il nous fait bien rire en
Europe de l'Est, et je PS mes mots... Il ne va quand même pas
prendre la place de Jean-Marc, ce héraut de la division ? Et
d'ailleurs en parlant d'Euro, c'est quand même à force de se
traiter de Rom qu'on a fini à Maastricht !
Mais je m'égare, assez parlé poils et
tiques.
Le nom était donc tout trouvé pour
cette roche extrêmement droite : le Penn-hiss, ou la Pointe du
raz-les-Glénans en beau français de chez nous.
C'est donc au village de Trédur en
Gaule - car l'air marin, c'est vivifiant - que l'on célébra
l'événement. On fit un gigantesque Fest-Noz mémorable au cours
duquel on vit le groupe de métal celtique Korn-Muse, après quoi les
rappeurs ennemis La Foune et Boobz firent une battle de bombarde (un
pléonasme). Venue des deux extrémités de la Gaule, la foule à
Pénestin était ce jour là à peine allumée. Et puis pour une
fois, les Romains ne vinrent pas mettre leur grain de celte.
Heureusement, car comme on dit, jeux de Romains, jeux de vilains !
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