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mardi 2 août 2011

Arriver à pied par la Chine? Pas si simple...

Ce jour là, nous nous sommes levés avant 6h. Nous avons pris nos gros sacs à dos, devenus lourds sous le poids des souvenirs qui s'accumulent. Nous avons pris une dernière fois, émus, le métro pékinois. Nous nous sommes assez attachés à ce pays, et ne savons pas quand nous y retournerons... Un jour, c'est sûr, mais quand?
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A la gare, l'excitation en nous commence à monter. Nous allons enfin prendre ce mythique transmongolien! Nous nous arrêtons devant le train, et lisons, tout contents, l'enseigne en cyrillique « Pékin - Moscou » sur certains wagons, « Pékin – Oulan Bator » sur d'autres. Nous allons monter dans l'un de ces derniers, mais, pour des raisons financières, allons descendre non pas au terminus, mais à Erlian, la dernière ville avant la frontière mongole pour, le lendemain, sortir de Chine « à pied » (exactement comme nous y sommes entrés), et reprendre un train mongol une fois de l'autre côté. Cela coûte cinq fois moins cher. Dans le train, plein de blancs. Nous n'en avons jamais vu autant depuis le début du voyage, mais avec Malte et Verena, le couple d'Allemands que nous avions rencontrés devant l'ambassade de Russie, nous allons être les seuls à descendre à la frontière.
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Notre premier contact avec les Mongols se fait dans ce même train, dans notre « kupe » (compartiment 4 places), que nous partageons avec deux jeunes mongols étudiant le Chinois à Dalian, en Chine, et qui rentrent à la maison pour les vacances d'été. Nous nous rendons vite compte que oui, les mongols ont les traits asiatiques, mais leur énergie est très différente. Ils sont ravis que nous nous intéressions à leur pays, et nous sortent vite un bouquin de photos sur l'Ouest mongol, la région des chamans et des Kazakhs chassant à cheval avec des aigles, celle où nous aimerions tant aller...
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Déjeuner dans le Transsibérien, tout un symbole...
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Le paysage a évolué devant nos yeux tout au long de la journée; les arbres devenant de plus en plus rares, le sol de plus en plus aride et jaunâtre, laissant peu à peu place au désert de Gobi. Nous avons eu droit à un magnifique coucher de soleil.
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Nous descendons donc du train à Erlian, et passons la nuit dans un hôtel bon marché.
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Le lendemain matin, le passage de la frontière s'avère plus folklorique de ce que nous ne l'avions imaginé. D'abord il faut prendre deux taxis pour aller jusqu'à la frontière. La douane mongole n'étant pas loin de la chinoise, on pourrait facilement imaginer qu'il est possible de la passer à pied. Mais non, c'est interdit. On ne peut la traverser qu'en voiture! Il ne nous reste pas d'autre choix que d'approcher ces vieilles Jeeps mongoles qui attendent pour passer des marchandises en Mongolie, et de leur demander de nous emmener de l'autre côté, moyennant finance, bien sûr. La négociation est dure, ils connaissent la situation et en profitent!
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Il y a trois sections, en fait: de la route jusqu'au poste frontière chinois (un garde laissant passer les voiture au compte goutte); du poste frontière chinois au poste frontière mongol; et enfin, c'est le deal, du poste frontière mongol jusqu'à la gare de Zamyn-Üüd (3km). Nous avons donc bien fait de refuser de payer le chauffeur tant que le passage n'était pas terminé. Les autres touristes, moins prudents, ont été abandonnés par leurs chauffeurs une fois du côté mongol. Il se retrouvent donc avec leurs sacs à plusieurs kilomètres du bled. Du coup, certains profitent de notre Jeep, où nous parvenons à nous y entasser à 10 plus les sacs de chacun, littéralement assis les uns sur les autres, pour gagner la gare... Je ne pardonnerai jamais à cette jeune française de s'être assise sur les genoux de Sébastien! ;)
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Il ne nous restait plus qu'à acheter les billets de train pour UB (Oulan Bator), mais zut, il n'y avait plus que des « sièges durs », pour un voyage de nuit, c'est à dire des wagons pour lesquels les tickets sont vendus sans aucune limite, les gens se débrouillant ensuite pour s'entasser comme ils le peuvent sur les banquettes et dans l'allée centrale. Bref, si on peut éviter... Heureusement, nous avons appris que, plus tard dans la soirée, il y a avait un autre train avec quelques couchettes libres. YES! Nous n'avons que 11h à attendre dans cette gare!
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La bonne surprise de l'endroit, c'était le resto végétalien. Je ne m'étais pas imaginé qu'il était possible de manger végétalien en Mongolie. Encore moins dans la gare d'un bled paumé en plein milieu du Gobi mongol!
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Le soir venu, nous étions de nouveau complètement excités par l'idée d'être en Mongolie. Cette fois-ci, nous avons partagé le « kupe » avec Malte et Verena. Nous avions la fièvre voyageuse et je ne sais plus qui a commencé, mais nous nous sommes retrouvés tous les quatre à chanter LE tube français des années 80 que tout le monde connait: Desireless... Voyage voyage... plus loiiin-innn que la nuit et le jouuuuur... (vous voyez laquelle?), rythmé par la tchaktchak tchakatchak des chemins de fer mongols.
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Press the button Verena...
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Réveil au son du violoncelle mongol dans le kupe d'à côté...
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Le lendemain matin, nous nous sommes réveillés dans les steppes vertes parsemées de yourtes et de troupeaux de chevaux, yaks, chèvres et moutons. Pour la première fois (mais pas la dernière), nous ressentions l'immensité du paysage mongol. Nous savions déjà que les semaines qui nous attendaient allaient être très spéciales.
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Arrivés à Oulan Bator, nous devons nous occuper de tout un tas de choses. Les deux jours qui suivent, nous rencontrons Hanna, une copine de Verena qui les a retrouvés ici, et formons un groupe pour voyager tous les cinq. Il faut donc se mettre d'accord sur l'itinéraire à suivre, sur les activités que nous voulons faire (cheval, trek...) et tout organiser. Nous trouvons un chauffeur avec son vieux Uaz, et une nana qui nous servira de guide et d'interprète pendant les trois semaines à venir.
C'est Sébastien qui s'est occupé de la majorité de l'organisation, je lui ai fait confiance. Moi, j'étais au lit avec une mystérieuse fièvre éclair qui a disparu aussi vite qu'elle est apparue...
Le 10 juillet, au petit matin, nous sommes prêts à démarrer un voyage que nous n'oublierons pas de si tôt... Nous vous raconterons cela dans les prochains billets.
A très bientôt.
T&B

vendredi 27 novembre 2009

Le douanier de Shenzhen… et le voyageur fou

Bonjour à tous,

Allez, après les nombreuses photos auxquelles vous avez eu droit, et le trop long silence que nous vous avons fait endurer, voici une anecdote amusante qui vaut le coup d’être lue. Que ceux qui seront effrayés par la longueur m’excusent, mais c’est pas difficile à lire !

Ca y est, j’ai donc attaqué le boulot il y a deux semaines ! (Deux semaines après Tina) Il faut dire que je commençais à rouiller !

Mais avant cela, il a fallu récupérer le visa de travail au bureau de l’immigration, puis sortir du territoire (de Hong Kong) et y rerentrer, pour l’activer. Pour Tina, deux semaines plus tôt, nous avions fait l’aller et retour jusqu’à Macao. Ca coûte quand même un peu cher, et ça prend du temps. Du coup, j’ai demandé si je pouvais faire activer mon visa en allant en Chine (à Shenzhen) sans visa pour la Chine, et rerentrer immédiatement à Hong Kong. Ca me ferait gagner du temps et de l’argent. Et puis comme ça je pourrais peut-être revenir à l’Immigration dans la foulée faire ma demande de carte d’identité hongkongaise. Tout ça dans la même journée, une fois le visa tamponné.
Le fonctionnaire, à l’Immigration, me dit que je peux en effet faire l’aller et retour jusqu’à Shenzhen sans problème pour activer le visa de travail.

Allez, je saute dans le train jusqu’à la frontière…

Le poste frontière de Shenzhen, c’est un immeuble énorme, une « usine », où passent des milliers de personnes chaque heure. C’est sur plusieurs étages, à cheval sur la rivière qui fait office de frontière (OK, Hong Kong fait bien partie de la Chine, mais tant qu’elle a son régime spécial, jusqu’en 2047, la frontière est comme entre deux pays… en guerre froide ! L’un capitaliste, l’autre communiste !) Les douaniers sont extrêmement suspicieux, en particulier les Chinois, et regardent votre passeport et votre visa sous tous les angles, n’hésitent pas à vous interroger dans un bureau à l’écart (brrr…), bref, ça ne rigole pas !
Donc à l’intérieur de cette usine, deux ponts, fermés sur les côtés, de 15 m de large et 100 m de long, se superposent, permettant à des flots incessant d’individus de passer cette rivière. C’est le No Man’s Land… où l’on n’est nulle part… ni en Chine (qui se trouve sur la rive Nord), ni à Hong Kong (qui se trouve sur la rive Sud)… (re brrr…)

Donc en arrivant au terminus du train, je sors, remplit la paperasse assurant que je n’ai pas la grippe A, que je n’ai pas de fièvre, que je n’ai fréquenté personne de malade, etc, puis passe devant les douaniers hongkongais qui tamponnent mon passeport comme quoi je suis bien sorti.
« Tank you Sir » A Hong Kong, pas de problème, les douaniers parlent anglais.

Je traverse le pont… je ne suis plus nulle part…

Arrivé de l’autre côté, des hommes masqués me prennent la température… Non, je n’ai toujours pas la grippe A. En fait, tout le personnel porte des masques en papier, pour se protéger du méchant H1N1… Je remplis encore des petits papiers à donner au douanier avec le passeport.

Je fais la queue devant une jolie douanière chinoise… malheureusement, également masquée.
Et c’est à mon tour. Je donne mon passeport, mais la douanière, après l’avoir feuilleté dans tous les sens, s’étonne du fait que je n’aie pas de visa valable pour la Chine. Je lui explique que je passe juste la frontière pour retourner immédiatement à Hong Kong, pour activer mon « working visa ».
Elle cligne des yeux trois fois en me regardant, ses yeux devenant de moins en moins pénétrants… puis me dit « Aaah ! Upter ». Je comprends qu’il me faut aller dans un bureau à l’étage.

Là, m’attendent des petits papiers à remplir, toujours la même musique : qui suis-je, d’où viens-je, où vais-je (les question existentielles que je me pose déjà en permanence !)… je remplis, puis prends mon petit numéro, m’assieds, et patiente qu’on m’appelle.

Ca y est, numéro 95, c’est moi. Je m’avance jusqu’au bureau, donne mon passeport et mon petit papier. Je commence à me poser des questions, que fais-je ici ? Je demande au bonhomme derrière la vitre si c’est bien là pour avoir une autorisation pour la journée (j’ai lu qu’on pouvait avoir des autorisations de 72 heures pour faire du shopping à Shenzhen)… J’ai droit à trois clignements d’yeux. On me rend mon numéro et on me dit d’attendre.

J’attends.

Numéro 95, on m’appelle à un autre bureau. J’y vais. On me demande 160 HK$. « Pardon ?, mais je ne veux pas de visa, je veux juste passer la frontière et revenir immédiatement à Hong Kong avec mon visa tamponné »… Clignements d’yeux… « Aaahh, Hong Kong, ok, go down ! »

Bon, je redescends et m’avance vers le pont… des hommes m’arrêtent en chemin. Il faut dire qu’on me voit venir de loin, marchant à contre sens vers le pont ! Je tente d’expliquer… « Hong Kong, working visa, stamp… ». Clignements d’yeux… « No no, dess tweni eigh », en me montrant un papier où sont écrites les consignes : allez au guichet n°28.

Je vais donc faire la queue près du douanier chinois n°28, qui s’occupe des « cas spéciaux ». (Ah, pourrais-je donc sortir ?).

C’est mon tour, passeport, pas de visa, clignements d’yeux, mais qu’est-ce qu’il fout là ?
Je réexplique… clignements d’yeux ( toujours derrière le masque)… On me demande de patienter. Mon passeport part dans les mains d’un autre douanier, en direction d’un bureau, là bas, au fond…

Il revient au bout de 15 bonnes minutes. C’est bon, vous pouvez retourner à Hong Kong…
Quoi ? Tout ça pour ça ?

Bon, je vais retraverser le pont !

Là, les même hommes m’arrêtent. On me fait traverser le pont sur une file latérale.
Arrivé de l’autre côté, je me retrouve face à une ligne de douaniers qui me tournent le dos. Je suis à contre sens. Il s’agit de la ligne de sortie de Hong Kong (je ne sais pas si je suis clair). Moi, j’ai besoin de rerentrer, c’est à l’étage supérieur, mais comment y aller ???
Des douaniers me demandent ce que je veux… « Faire tamponner ce foutu visa ! »
Clignement d’yeux en regardant mon passeport… C’est mauvais signe, parce qu’ici, ils parlent anglais.
- But…
- But what ?
- Vous ne pouvez pas faire tamponner votre visa si vous n’êtes pas sorti du territoire.
- Oui, mais je n’ai pas de visa pour la Chine. Quoi ? Je suis coincé entre les deux ?
- Ah, alors si vous voulez aller en Chine, vous devez aller à l’agence CTS à Hong Kong, et commander votre visa.
- Non non, je ne veux pas aller en Chine, je veux juste qu’on me tamponne mon (foutu) visa.
- Ah oui, mais vous ne pouvez pas rentrer dans Hong Kong si vous n’êtes pas sorti du territoire…
- Mais ?? Je suis sorti là !
- Non, vous devez rentrer dans un autre pays, et revenir après.
- C’est ce que je voulais faire. A l’immigration, on m’a dit que je n’avais pas besoin de visa pour la Chine pour faire ça. Si je rechoppe le type qui m’a dit que c’était possible !- Oui, si vous voulez aller en Chine, vous devez aller dans à l’agence CTS à Hong Kong, et commander votre visa.
- Oui, j’ai bien compris, ça, mais ça ne m’intéresse pas d’avoir le visa, je n’ai rien à faire en Chine moi, et ça coûte cher… Je veux juste avoir mon visa tamponné ! Alors, qu’est-ce qu’on fait ?- Et bien vous devez sortir du territoire, et revenir.
- Grrrr… mais je n’ai pas de visa, et à la douane, là bas, de l’autre côté du pont, ils ne me laissent pas passer sans visa !!! Pas même le temps de monter l’escalier avec un agent et de revenir !- Alors, si vous voulez un visa, vous devez aller à l’agence CTS à Hong Kong, et le commander.
- MAIS ENFIN !! Je comprends bien, ça, mais vous ne me laissez pas retourner à Hong Kong, et ils ne me laissent pas aller en Chine ! Vous vous foutez de moi, là, ou quoi ? C’est caméra cachée ? Quoi? Je suis obligé d’acheter ce (foutu) visa pour monter l’escalator jusqu’au premier et repasser la douane en sens inverse ?
- Je comprends bien votre problème, monsieur, (ah bon ?), mais il n’y a pas d’autre possibilité…
- Quoi ? Que d’acheter ce (fucking) visa pour 3 minutes et demie sur le territoire chinois ??
- Oui.

Je rage tout seul pendant 5 minutes contre le mec à l’Immigration qui m’a dit que je pouvais passer la frontière sans visa et sans problème …

Et je me décide à retourner de l’autre côté, dans le bureau à l’étage où, trente minutes plus tôt, ils voulaient me vendre un visa.

Alors je monte, je rererempli ce foutu papier de merde avec mon nom, d’où viens-je, où vais-je, et me présente devant le type, qui me reconnaît, et ne cligne plus des yeux… Il parle en chinois à sa collègue.
- Je voudrais acheter le visa chinois.
Il ne parlent toujours pas un mot, et me montrent un papier ou est écrit, en anglais « Pour acheter le visa pour la Chine, allez à l’agence de CTS à Hong Kong »
- Mais ??? Il y a une demie heure vous vouliez m’en vendre un !?!?
Clignement d’yeux… mais un peu hostiles, cette fois, genre « la ramène pas trop mon coco, ou on s’occupe de toi ! ». Et puis je dois avoir l’air énervé, je crois. Je laisse siffler un « fucking ridiculous », et me barre.

Alors, qu’est-ce que je fais ?

Je redescends sur le pont, où les types m’empêchent d’aller plus loin, et me regardent de plus en plus incrédules. Ils me montrent le papier qui dit d’aller au guichet n° 28 (le contrôle du passeport qui dure un quart d’heure)

- Quoi ? Mais vous venez de me voir, vous ne vous souvenez pas de moi ? Ca suffit maintenant, je perds vraiment patience ! Laissez moi retourner à Hong Kong !
Finalement, l’un d’eux me reconnaît et me laisse passer, dans l’allée latérale du pont.

J’arrive de l’autre côté, et retourne voir les douanier au bureau des « interviews ». Ils me regardent revenir bredouille… pas de visa.

- Alors ? Maintenant ? S’il se met à m’expliquer qu’il faut aller à CTS à Hong Kong pour acheter le visa, je lui fais bouffer mon passeport par le nez !- Ah, ils vous refusent le visa maintenant. (bah oui, tu m’étonnes !)- Alors, vous avez un lit, pour moi, là ? Où est-ce que je peux aller manger ? C’est sympa ici !
- Mais oui, vous pouvez dormir dans la salle de fouille au corps, et pour manger, il n’y a pas grand chose, en revanche, pour fumer, il y a les cigarettes de contrebande qu’on vient de chopper au mec qui est assit sur le banc, là.
- Ah oui, une clope ce serait pas mal, là, tout compte fait.
- Très bien, alors ce qu’on peut faire, c’est d’annuler votre tampon de sortie, et vous retournez à Hong Kong, vous allez au bureau de CTS…
- OK, annulez le, mais non… non non, j’irai à Macao plutôt, je ne vais pas revenir ici, je crois.
- Comme vous voulez, mais Macao, ça vous revient plus cher que le visa, parce que si vous faites le compte…
- Ok Ok, laissez moi partir, pleeeease !

On me reprend mon passeport, j’attends sur le banc des accusés, et une fois qu’on m’a rendu mon passeport, on me fait monter un escalier étroit qui retourne à l’étage et d’où je peux – enfin ! – ressortir et reprendre le train en sens inverse.

Eh bien ! J’ai dû perdre 4 kilos dans cette histoire.

Du coup, le surlendemain, j’ai pris un aller et retour pour Macao, où je me suis baladé une heure avant de revenir. Ca m’a coûté deux fois plus cher, c’était quatre fois plus long, mais trois fois plus simple.