Le 10 juillet, tôt le matin, nous rencontrons Ishka, notre chauffeur et Bogui notre guide-interprête mongole.
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Lui, originaire de l'Ouest du pays et retraité de l'armée où il était gradé, est grand et svelte, la cinquantaine. Cela fait 15 ans qu'il roule sa bosse - et son indestructible van russe à quatre roues motrices - sur les routes mongoles. Jamais vu des yeux comme les siens: marron clair, avec un fin liseret bleu pâle atour de l'iris. Ils dégagent une gentillesse qui trahissent son caractère doux. Ce devait être un bel homme quand il était plus jeune. C'est la star des chauffeurs mongols, celui qui sait tout réparer, celui que les autres chauffeurs appellent quand ils ont une tuile qu'ils ne parviennent à résoudre. Quand nous lui avons demandé son adresse, à la fin du voyage, pour lui envoyer des nouvelles et des photos, il nous a dit qu'il n'en avait pas. Son camion et la steppe, c'est ça son adresse.
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Ishka dans son T-shirt de l'armée russe
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Elle, a mon âge, 28 ans, et est aussi originaire de l'Ouest. Il y a quelques années, elle a quitté la yourte familiale et ses troupeaux de moutons qui supportaient mal les hivers trop rudes des dernières années, pour venir à la capitale avec son frère, afin d'y trouver du boulot. Elle a commencé comme femme de ménage dans une guest-house, puis à force d'être au contact des étrangers, elle a appris, seule, l'anglais, qu'elle baragouine vraiment pas mal. Et elle adore raconter plein de trucs sur son pays, donc c'était super de l'avoir à nos côtés. Elle aussi, c'est une super gentille. Une énergie calme et positive. Tout le temps de bonne humeur, tout le temps le sourire, tout le temps à vouloir que tout le monde soit content. Et pourtant, elle reste seule. Trop de travail, pas le temps de se trouver un homme, encore moins d'avoir des enfants. Le jour viendra, nous dit-elle, mais après la saison...
Elle a le visage typiquement mongol: plat. Le nez ne constitue pas une frontière « géographique » entre les yeux: Lorsqu'elle est presque de profil, on voit toujours ses deux yeux souriants qui pétillent. Elle est petite et rondelette, un peu massive, comme la plupart des femmes de ce pays.
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A eux deux, ils constituent la meilleure équipe avec qui on aurait pu imaginer partir.
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Nous chargeons donc ce 4x4 russe, ce truc qui passe partout, en matos de camping, nourriture et en eau en quantité suffisante pour la durée du voyage. Il ne nous reste plus qu'à monter dedans...
C'est parti!
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Plus qu'à charger les tentes et les sacs!
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A l'arrière du van, nous nous installons avec Malte, comédien de son état dans un groupe de théâtre indépendant, Verena, artiste bijoutière (le couple d'Allemands que nous avons rencontrés à Pékin) et Hanna–Punky Brewster, tatoueuse percée et tatouée (c'est un pléonasme) à la casquette indécollable, la rebelle du groupe. Tous trois sont de Flansburg, à la frontière danoise (pour les germanistes et germanophones qui nous lisent.) Ishka et Bogui (en fait, son vrai prénom est Bothertch-her, et elle a vite fait de le simplifier pour les étrangers incapables de prononcer un prénom mongol) sont à l'avant. Je ne vous raconte pas l'excitation générale.
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Quelques heures plus tard, la route goudronnée se termine, et commence alors la piste, qui nous accompagnera jusqu'à la fin du voyage. Nous nous retrouvons dans un vaste paysage de collines rondes et vertes, sans arbres, combiné avec un ciel bleu intense. Le voyage commence!
Dans ce paysage infini, nous allons à la rencontre des nomades dans leurs yourtes, et de leurs troupeaux de chevaux, chèvres, moutons et yaks, traversant les steppes et les montagnes, les lacs et les rivières, le désert et les dunes. Nous dormirons parfois avec des familles nomades dans une de leurs yourtes qu'il nous laisseront pour l'occasion, et parfois dans nos tentes, en pleine nature. Idem pour les repas, nous les prendrons tantôt avec une famille qui nous offrira produit laitiers et viande bouillie ou séchée, ou bien au cours d'un bivouac, où nous cuisinerons nous-même et mangerons assis dans l'herbe. Vous l'avez peut-être déjà compris, la Mongolie ne se visite pas pour ses monuments, quasiment inexistants, mais pour sa magnifique nature et son peuple et pour son unique culture nomade. Le pays est un monument à lui tout seul...
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Profitons de ces quelques kilomètres de bitume.
Pendant les trois semaines qui suivront, nous serons secoués comme des Oranginas!
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Pendant les trois semaines qui suivront, nous serons secoués comme des Oranginas!
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Déjeuner en bord de piste
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Dans le parc national de Khustain, nous avons la chance d'apercevoir les chevaux Takhi, plus connus en occident sous le nom de Przewalski,. Ce sont les "ancètres" des chevaux d'aujourd'hui, les seuls chevaux sauvages existant encore à ce jour, les seuls que l'homme n'ait jamais réussi à domestiquer. L'espèce était éteinte à l'état sauvage (ce sont les zoos qui ont permis le travail de réintroduction), et a donc été réintroduite dans ce parc avec succès dans les années 90. C'est aujourd'hui une fierté nationale. Ces chevaux sont petits mais très costauds, avec une grosse tête. Nous réussissons à en trouver, et à les approcher d'assez près.
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Les animaux représentent pour les nomades leur survie. C'est pour cela qu'ils aiment vraiment leurs bêtes et qu'ils prennent grand soin d'elles. Celles-ci sont en général très belles, quelle que soit l'espèce.
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Un gamin d'une douzaine d'année s'agite pour ramener le troupeau à la maison
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Nous traversons ensuite le curieux Semi-désert, ou encore le « Semi Gobi », comme l'appellent les locaux, où l'on y voit de tout: Des dunes de sables, de la steppe interminable avec des troupeaux de chevaux, et des hommes montés sur des chameaux. Le tout avec un ciel toujours aussi bleu comme toile de fond.
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Sur la route, au sommet d'une colline, on peut trouver un gros tas de cailloux, avec une ou plusieurs écharpes bleues accrochées en haut. Dans ce tas de pierre, on retrouve des drapeaux de diverses couleurs, des billets de 10 ou 20 Tugriks, parfois des crânes de yak ou des pattes de chevaux. C'est un honneur pour l'animal en question. C'est un ovoo, un lieu saint. Lorsque l'on voyage, au moins une fois dans la journée, il est recommandé d'en faire trois fois le tour (dans le sens des aiguille d'une montre), et d'y jeter trois cailloux pour montrer son respect aux esprits et symboliquement les rendre plus forts. Le chiffre 3, c'est pour le passé, le présent et le futur. Cela porte bonheur. L'ovoo est le meilleur exemple du syncrétisme des deux religions mongoles: le bouddhisme tibétain (la stupa) et le chamanisme (les esprits). Les tissus sont de cinq couleurs, portant chacune une signification spécifique: Le blanc pour le lait maternel, le bleu pour le ciel, le rouge pour le soleil et le feu, le vert pour l'herbe, et le jaune pour la religion.
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Près de l'ancienne capitale de Karakorum (XIIIe siècle, de Gengis Khaan à Kublai Khaan), se trouve l'imposant monastère d'Erdene Zuu Khiid, le premier monastère bouddhiste du pays, datant du XVIe siècle. Avec ses cent temples, trois cent gers (yourtes), et mille moines qui y vivaient, il était énorme, à l'époque. Il fut détruit pendant les années soviétiques, comme tous les autres temples ou monastères, et les moines furent tués ou envoyés par milliers en Sibérie. Ce qui reste du lieu n'est sans aucun doute que l'ombre de ce qu'il fut jadis. Comme nous le disions plus haut, la religion principale du pays est le bouddhisme tibétain, et par conséquent, les temples mongols, avec leurs stupas blanches et leurs alignements de roues à prières, rappellent vraiment ceux que l'on trouve au Tibet. D'ailleurs, ce fut les Mongols qui baptisèrent le chef spirituel tibétain avec les mots Dalai Lama – Océan de sagesse en mongol.
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Pendant nos trois semaines dans la « campagne » mongole, nous n'avions aucun accès à, entre autre, l'eau courante, l'électricité ou internet. Par conséquent, pour nous laver (sans savon), faire la lessive (sans lessive) ou cuisiner, nous utilisions l'eau des rivières et des lacs, des sources et des puits.
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Une rivière! L'occasion de remplir nos bidons,
et d'un petit coup de toilette et de lessive avant de reprendre la route
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Les Mongols aiment chanter et siffler. Ils le font presque tout le temps, sauf à l'intérieur de la yourte, dans laquelle cela porte malheur de siffler. Siffler dans ce pays, c'est appeler le vent. Chanter, c'est aussi parler à son environnement: pour calmer son troupeau, pour stimuler le galop du cheval, pour appeler la pluie. Bogui et Ishka chantaient souvent dans la voiture. Nous tentions parfois le refrain avec eux...
Adun min zuseeree sechen behenda
Adun chin bi jargaj yalna
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Voir vidéo à la fin du texte
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La Mongolie, pour nous, c'est aussi la chanson « Voyage voyage », dont nous vous parlions dans un post précédent, et que nous n'arrivons pas à nous décoller de la tête, vu que nous la fredonnons à chaque fois que nous sortons une bouteille d'eau minérale... Elle s'appelle Вoяж, (prononcez Vauillache)...
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Nous passons trois jours à camper et faire de la randonnée dans le parc national du Terkhiin Tsagaan Nuur, le parc du Lac blanc. Le lac et les environs sont absolument magnifiques, en particulier vu du sommet des montagnes qui l'entourent. Son eau est très froide, étant donnée qu'elle est gelée neuf mois de l'année (d'où son nom). Juste à coté, se trouve le Khorgo, le volcan éteint du parc national. Le haut de son cratère offre une vue impressionnante sur le champ de lave séchée qui s'étend jusqu'au lac. Nous y passons des soirées très sympa, à faire plus ample connaissance les uns avec les autres, en tchatchant de tout et de rien autour d'un verre de vodka ou de thé vert (selon l'humeur) jusque tard dans la nuit, à la lueur de la pleine lune et de quelques bougies. Nous y fêtons l'anniversaire de Verena. Nous lui chantons donc son anniversaire en cinq langues avant qu'elle puisse souffler les bougies sur le gâteau que Malte lui à acheté et caché depuis Oulan Bator. Chapeau!
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Tursun udriin bayar hurgey, Verena...
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Voir vidéo à la fin du texte
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Nous passons en moyenne trois heures par jour dans le van, sur les pistes, mais en aucun cas nous ne considérons ce temps comme perdu. La nature est magnifique, Sébastien et moi sommes scotchés aux vitres, un sourire béat sur les lèvres, à longueur de journée... Le chemin est parfois aussi plus que cahoteux. Il arrive que nous quittions les pistes pour faire véritablement du offroad, comme on dit en bon français: Nous traversons des rivières à gué, des champs rocailleux où l'on se dit à chaque fois « Ishka, ça passe pas, là... Ah si. », fonçons à travers la steppe plate dans un nuage de poussière qui se voit à des kilomètres à la ronde, et où l'on voit l'horizon à 360 degrés. Nous nous sentons souvent tout petits, comme au beau milieu d'un océan, sur une petite barque. Et puis de temps en temps, un gamin surgit de nulle part, au milieu de cette immensité. Il attend là toute la journée, pour essayer de vendre une ou deux bouteilles d'airag, du lait de jument fermenté, la spécialité mongole, un tout petit peu alcoolisée, au goût particulier -amer et cidré - que j'aime bien, Sébastien un peu moins...
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Airag, airag!
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Le sixième jour s'offre à nous la première occasion depuis le départ de prendre une vraie douche. Chaude qui plus est. Quel luxe! Nous sommes de passage dans une source d'eau chaude. Une station thermale à la mongole. Quelques yourtes accueillent des touristes débarqués d'un peu partout. Certaines ont aménagé des petites piscines. Nous ne dormons pas dans ces camps remplis de touristes japonais et allemands, mais profitons tout de même de leur eau chaude avant de nous trouver un coin à l'écart pour camper. C'est là qu'Ishka nous montre comment faire de l'encens. Il cueille du genévrier, un buisson conifère, et pile ses épines en poudre fine pour ensuite la brûler. L'odeur est très agréable.
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Nous nous arrêtons souvent dans les gers (yourtes), pour nous orienter, demander notre chemin. C'est le GPS mongol: Ger Positioning System ! En Mongolie, on dit ger, et non yourte, pour leurs tentes rondes de feutre. Le mot yourte est arrivé plus tard, par le biais des Turcs. Si l'on ne veut pas vexer un Mongol, mieux vaut donc éviter d'utiliser ce mot en leur présence. Les arrêts dans les gers sont aussi l'occasion de faire une pause et de reposer nos muscles et nos os fatigués par les soubresauts du van sur la piste. Systématiquement, nous sommes tous invités à l'intérieur de la ger, où l'on nous y offre (quoique le verbe imposer serait plus approprié) nourriture et boisson. La nourriture, c'est le yaourt séché (ça rappelle vaguement la feta grecque, mais en dur), le fromage (parfois très dur), la viande de chèvre ou de mouton, parfois quelques biscuits. La boisson, ce peut être le désaltérant thé mongol (thé vert + beurre de yak ou lait et un peu de sel), ou de l'airag. En effet, les nomades se nourrissent presque exclusivement de laitage et de viande, le produit de leur troupeaux.
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L'hospitalité, si l'on peut encore la qualifier ainsi, est dans ce pays plus que de la simple politesse. C'est une nécessité, une question de survie. Lorsque une famille « déménage », elle ne peut pas forcément emmener la nourriture et l'eau en quantité suffisante pour tout le voyage, qui peut durer plusieurs jours. Par conséquent, lorsqu'un voyageur se présente dans une yourte, il va de soit de lui présenter aussitôt qu'il passe le pas de porte de quoi boire et manger. Il n'y aura aucun problème si celui-ci décide de rester dormir... Toute la vie dans la steppe est régie par ces principes d'entraide et de solidarité. Par exemple, un jour, nous sommes tombés sur un type attendant à côté de sa voiture en panne. Il était très content de nous voir arriver et pour cause! Il attendait là depuis deux jours que quelqu'un passe... Nous avons tiré sa voiture jusqu'à sa yourte, où nous avons été accueillis comme des rois en signe de reconnaissance.
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En raison de leur mode de vie nomade, les Mongols vivent donc dans ces gers, ces maisons de bois et de feutre qui se montent en à peine deux heures, selon la taille. Traditionnellement, ce sont les femmes qui s'en chargent. L'intérieur est très simple. Au milieu, se trouve un poêle, qui sert à chauffer l'endroit, ainsi qu'à cuisiner. Autour, sont disposés les meubles et les lits (s'il y en a!). L'entrée est toujours placée au Sud. Au Nord, se trouve parfois un meuble et un autel avec icônes religieuses et photos de famille. Dans une yourte, il y a tout un tas de règles à respecter, comme par exemple: Les femme s'installent à l'Est (à droite en rentrant), les hommes à l'Ouest (à gauche); selon l'âge, le sexe, la position sociale, on s'assied d'un certaine manière, à un certain endroit; on ne se tient pas immobile entre les deux piliers centraux ou à l'entrée, notamment; on dort les pieds vers le sud; on ne pointe jamais ses pieds vers quelqu'un; on ne touche jamais le chapeau de quelqu'un d'autre; etc.
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Au centre de l'univers mongol, se trouve le cheval. Un seul de ces équidés peut constituer la fierté d'une famille, voire d'une ville toute entière... Dans le billet suivant, nous vous raconterons nos cinq jours de trek à cheval dans les montagnes du parc naturel des Huit lacs.
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A bientôt.
T&B
Vidéo 1
Ishka qui chante
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Vidéo 2
Terkhiin Tsgaan Nuur
Pfiu, que dire ?????????
RépondreSupprimerComment allez-vous vous réadapter à notre monde de fous ?
Les marchés financiers s'effondrent, France/Chili match nul, ça pète grave en Grande-Bretagne, tout ça ...
Chante, Ishka, chante ...
Merci pour ces récits, on a l'impression de voyager avec vous! Votre périple est formidable, quelle chance!
RépondreSupprimerBonjour Delphine, et merci pour ton commentaire! :)
RépondreSupprimerTata4, tu penses qu'on est encore réadaptables?
:/
Bises.
J'espère bien que non ! :)))
RépondreSupprimerGrosses bises ! Aurez-vous le temps de nous pondre votre billet sur le trek à cheval ?
A demain matin mes chéris !
Ce sera posté, oui oui, encore quelques photos à traiter, et on envoie!!
RépondreSupprimer;)