Bonjour à tous !
Alors quelques jours ont passé, mais je n’ai toujours rien de bien concret à vous annoncer. Il y a toutefois des propositions intéressantes, mais rien de signé à l’heure qu’il est. Cela dit, ça ne devrait tarder, je pense…
On continue donc à passer des entretiens d’embauche, je ne sais plus à combien on en est. Les écoles sont souvent intéressées, mais parfois pour nous faire travailler à mi-temps. Seulement pour décrocher le visa de travail, il nous faut un plein temps. D’autres, nombreuses, tiquent sur le fait que l’on n’a pas de Tefl. Le Tefl (Teaching English as a Foreign Language), c’est une sorte de diplôme qui, selon nous, s’achète plus qu’il ne s’obtient. C’est, en gros, un business d’écoles de langues qui font passer une formation intensive en 1 à 4 semaines, qui coûte très cher, et au bout de laquelle on passe un examen qui lui aussi coûte assez cher. Ca a été mis en place pour permettre aux anglophones globe-trotters de pouvoir bosser un peu partout en ayant quelques connaissances théoriques sur la préparation d’un cours et la gestion d’une classe. Et pour beaucoup d’écoles, une formation universitaire de plusieurs années vaut moins que ces quelques heures de formation. C’est frustrant, surtout quand on a plusieurs années d’expérience.
Donc les entretiens tournent en général autour de ces thèmes : diplôme universitaire dans les langues, bien, pas de Tefl, pas bien, beaucoup d’expérience en français, peu en anglais, bon contact, pas de visa de travail… il y a toujours du pour et du contre, et ça traîne. Pourtant, du boulot, il y en a plein apparemment.
Alors quelques jours ont passé, mais je n’ai toujours rien de bien concret à vous annoncer. Il y a toutefois des propositions intéressantes, mais rien de signé à l’heure qu’il est. Cela dit, ça ne devrait tarder, je pense…
On continue donc à passer des entretiens d’embauche, je ne sais plus à combien on en est. Les écoles sont souvent intéressées, mais parfois pour nous faire travailler à mi-temps. Seulement pour décrocher le visa de travail, il nous faut un plein temps. D’autres, nombreuses, tiquent sur le fait que l’on n’a pas de Tefl. Le Tefl (Teaching English as a Foreign Language), c’est une sorte de diplôme qui, selon nous, s’achète plus qu’il ne s’obtient. C’est, en gros, un business d’écoles de langues qui font passer une formation intensive en 1 à 4 semaines, qui coûte très cher, et au bout de laquelle on passe un examen qui lui aussi coûte assez cher. Ca a été mis en place pour permettre aux anglophones globe-trotters de pouvoir bosser un peu partout en ayant quelques connaissances théoriques sur la préparation d’un cours et la gestion d’une classe. Et pour beaucoup d’écoles, une formation universitaire de plusieurs années vaut moins que ces quelques heures de formation. C’est frustrant, surtout quand on a plusieurs années d’expérience.
Donc les entretiens tournent en général autour de ces thèmes : diplôme universitaire dans les langues, bien, pas de Tefl, pas bien, beaucoup d’expérience en français, peu en anglais, bon contact, pas de visa de travail… il y a toujours du pour et du contre, et ça traîne. Pourtant, du boulot, il y en a plein apparemment.
Mais ce matin, il y a eu du nouveau ! Eh oui, ce matin, je me suis levé à 7h pour mon premier cours-test.
En fait, c’est en quelque sorte pour être « loué » à une école publique par un centre d’enseignement qui me présente comme un de ses profs, le test est donc double. Il faut convaincre l’école publique ET l’école de langue Jolly Center (c’est pas le nom du cheval de Lucky Luke, ça ?)
L’école se trouve à Sheung Wan, un quartier populaire encore assez traditionnel, à l’ouest de l’île de Hong Kong. On y trouve une quantité de vendeurs de poissons séchés, d’herboristes et de petits vendeurs de soupes de nouilles. Timothy, le coordinateur de la boîte qui m’embaucherait si ça marchait (Jolly Center, vous suivez ?), m’a donné rendez-vous près de la sortie A2 du métro. Je suis en avance et ai donc le temps d’aller boire un café, je n’ai rien dans le ventre.
L’école étant assez éloignée de la station de métro, nous y allons en taxi. Timothy guide le chauffeur grâce au GPS intégré à son téléphone. On arrive. L’école est coincée entre plusieurs buildings de 30 à 40 étages. On entre, et je reconnais tout de suite le style colonial de l’école, un petit peu comme en Martinique. On nous fait attendre quelques minutes, et puis finalement, on me catapulte dans une classe pleine d’une quarantaine de petits chinois de 10 ans, en uniformes verts, qui me regardent avec curiosité ou espièglerie. Tous se lèvent et entonnent d’une seule voix un « Goooood Mooorniiiing teeeeacheeeeer » super rôdé, auquel je ne peux m’empêcher de sourire. Au fond, 4 ou 5 profs sont assis, à côté desquels s’installe Timothy. Tous m’observent déjà avec attention. On me fait signe de m’installer au bureau. Dois-je utiliser le micro ? Non, on fera sans. « Sit down, please ». Un peu gêné, toujours avec mon sourire figé. « My name is Mister Blond… Mister Blond, it sounds like James Bond, but it’s Blond… it’s… euh…» (sueur froide : mais qu’est-ce que je raconte ?!) « Well… Thank you everybody, nice to meet you ! » Tous rigolent, mais finalement, je ne sais pas si c’est de moi ou de ma blague foireuse…
L’école m’a fourni un exercice à faire avec eux, j’enchaîne donc en les mettant par groupes de 4. Ils doivent répondre à des questions du genre « quel est le fruit jaune que les singes aiment ». La difficulté est finalement plus dans la forme de la question que dans la question elle-même. D’autre suivent, sur les acteurs et les monuments de Hong Kong. Je suis très étonné par leur niveau et leur enthousiasme. A aucun moment je n’ai besoin de me faire répéter. Les yeux brillent et les mains sont nombreuses et rapides à se lever à chaque fois.
Au bout d’un quart d’heure, la sonnerie retentit, c’est la fin du cours. Tous se lèvent et entonnent un « Goooood Byyyyye Miiiisteeeer Blooooond » aux syllabes bien détachées (quoique ça cafouille un peu sur le nom de famille…) Et voilà mon sourire niais qui revient…
On m’emmène ensuite dans une autre salle pour un entretien avec le personnel de l’école. 5 ou 6 personnes me posent des questions, laissant parfois de longs blancs pendant qu’ils examinent leurs notes. Finalement, ils ont l’air plutôt satisfaits de ma prestation, mais il y a toujours le hic du manque d’expérience en anglais. Ils m’annoncent qu’ils vont de toute façon « tester » d’autres candidats, et qu’on nous tiendra au courant.
Timothy et moi repartons. Je me sens tout à coup beaucoup plus léger…
En fait, c’est en quelque sorte pour être « loué » à une école publique par un centre d’enseignement qui me présente comme un de ses profs, le test est donc double. Il faut convaincre l’école publique ET l’école de langue Jolly Center (c’est pas le nom du cheval de Lucky Luke, ça ?)
L’école se trouve à Sheung Wan, un quartier populaire encore assez traditionnel, à l’ouest de l’île de Hong Kong. On y trouve une quantité de vendeurs de poissons séchés, d’herboristes et de petits vendeurs de soupes de nouilles. Timothy, le coordinateur de la boîte qui m’embaucherait si ça marchait (Jolly Center, vous suivez ?), m’a donné rendez-vous près de la sortie A2 du métro. Je suis en avance et ai donc le temps d’aller boire un café, je n’ai rien dans le ventre.
L’école étant assez éloignée de la station de métro, nous y allons en taxi. Timothy guide le chauffeur grâce au GPS intégré à son téléphone. On arrive. L’école est coincée entre plusieurs buildings de 30 à 40 étages. On entre, et je reconnais tout de suite le style colonial de l’école, un petit peu comme en Martinique. On nous fait attendre quelques minutes, et puis finalement, on me catapulte dans une classe pleine d’une quarantaine de petits chinois de 10 ans, en uniformes verts, qui me regardent avec curiosité ou espièglerie. Tous se lèvent et entonnent d’une seule voix un « Goooood Mooorniiiing teeeeacheeeeer » super rôdé, auquel je ne peux m’empêcher de sourire. Au fond, 4 ou 5 profs sont assis, à côté desquels s’installe Timothy. Tous m’observent déjà avec attention. On me fait signe de m’installer au bureau. Dois-je utiliser le micro ? Non, on fera sans. « Sit down, please ». Un peu gêné, toujours avec mon sourire figé. « My name is Mister Blond… Mister Blond, it sounds like James Bond, but it’s Blond… it’s… euh…» (sueur froide : mais qu’est-ce que je raconte ?!) « Well… Thank you everybody, nice to meet you ! » Tous rigolent, mais finalement, je ne sais pas si c’est de moi ou de ma blague foireuse…
L’école m’a fourni un exercice à faire avec eux, j’enchaîne donc en les mettant par groupes de 4. Ils doivent répondre à des questions du genre « quel est le fruit jaune que les singes aiment ». La difficulté est finalement plus dans la forme de la question que dans la question elle-même. D’autre suivent, sur les acteurs et les monuments de Hong Kong. Je suis très étonné par leur niveau et leur enthousiasme. A aucun moment je n’ai besoin de me faire répéter. Les yeux brillent et les mains sont nombreuses et rapides à se lever à chaque fois.
Au bout d’un quart d’heure, la sonnerie retentit, c’est la fin du cours. Tous se lèvent et entonnent un « Goooood Byyyyye Miiiisteeeer Blooooond » aux syllabes bien détachées (quoique ça cafouille un peu sur le nom de famille…) Et voilà mon sourire niais qui revient…
On m’emmène ensuite dans une autre salle pour un entretien avec le personnel de l’école. 5 ou 6 personnes me posent des questions, laissant parfois de longs blancs pendant qu’ils examinent leurs notes. Finalement, ils ont l’air plutôt satisfaits de ma prestation, mais il y a toujours le hic du manque d’expérience en anglais. Ils m’annoncent qu’ils vont de toute façon « tester » d’autres candidats, et qu’on nous tiendra au courant.
Timothy et moi repartons. Je me sens tout à coup beaucoup plus léger…
Le jeu du jour: Tina s'est cachée dans la foule, retrouvez la...
On ne voit qu'elle , toujours aussi lumineuse !
RépondreSupprimerBon(d), my name is Blond... Si t'en as une autre à leur faire, fais gaffe, le cheval de Lucky Luke, c'est Jolly JUMPERS
Super ce blog, on rit en même temps que toi, on imagine tout à fait !
Gros bisous à vous deux et Tina, écris aussi !
Ah la sueur froide des premiers instants de cours... A côté de celle-ci avec tes 40 Chinois, celle que tu t'étais tapée avec moi à Berlitz, c'est de la rigolade, non ?
RépondreSupprimerMais va-t-il te rester des cheveux si tu dois passer tant de tests stressants? (phrase à répéter 15 fois de plus en vite)
RépondreSupprimerJe cite: "celle que tu t'étais tapée avec moi à Berlin"... Séb/Bastoche, après ta double identité, aurais-tu encore des révélations à faire? Oh, et j'allais oublier "à côté de celle-ci avec tes 40 chinois". C'est pas dieu possible! Je n'en reviens pas.
Trop d'émotion pour aujourd'hui; je viens d'être nommée tutrice de gram pour les L1 ;)
Faut que je te laisse. Bises,
Pascale
Hello hello!
RépondreSupprimerHéé! Attendez là! Mathias, fais gaffe quand quand tu postes un commentaire, il y en a qui interprètent ça à leur façon... ;)
Pascale, bravo, tutrice de L1, c'est cool! Et je suis sûr que tu vas être super avec les "petits" nouveaux. D'ailleurs, l'année a-t-elle déjà commencé? Tiens moi au courant!
Merci Tata4, Pascale et Mathias pour vos petits mots. C'est cool de voir qu'il y en a qui sont assidus.
Je pense poster un nouveau billet très bientôt...
Bises à tous.
Bastoche
Salut Bastoche, je viens de découvrir qu'il y avait plusieurs pages, désolée
RépondreSupprimerTina n'est pas si brune que ça ! trop facile
A bientôt Mister Bond, apparemment j'ai d'autres pages à lire
Bisous
Mélanie