Et oui, ça y est, de retour, enfin…
Il faut dire que nous ne nous sommes pas vraiment reposés pendant tout ce temps !
Ce furent trois semaines à Yangshuo, petite ville tranquille sur les bord des rivières Li et Yulong qui passent entre des montagnes en pain de sucre… Nous y louions des tandems à 1€ la journée pour se balader dans des chemins poussiéreux que prennent les gamins qui rentrent de l’école sur de vieux vélos rouillés, les paysans qui regardent leurs buffles se rafraîchir dans les mares boueuses, les femmes aux chapeaux larges qui vont travailler dans les rizières.
Ah là là… et puis c’était tellement difficile tout ça, qu’en rentrant, exténués, nous nous jetions à une terrasse de café, au bord de la rivière, pour nous désaltérer avec une LiQuan, la bière locale, fraîche et légère, en grignotant des cacahuètes…
Si bien qu’il y a une semaine, lorsque Tina a été informée que son visa était accepté, nous fumes fort soulagés. Cette situation ne pouvait plus durer. Ah non, vivre de poulet au curry, de légumes sauce aigre douce, de raviolis chinois cuits à la vapeur et servis dans des paniers de bambou, faire la grasse mat’ jusqu’à dix heures, non, ce n’était plus possible. Il fallait que cela cesse.
Nous avons donc été emmenés à la gare routière dans un touk-touk pétaradant dans les ruelles, et avons choppé de justesse le bus-couchette de 21h. Le bus couchette, c’est 3 rangées de lits superposés, de 50 cm de large, avec le dossier incliné à 30° pour laisser passer en dessous les pieds de celui de derrière, et une succession de films chinois, et de hauts-parleurs grésillants.
11h de trajet plié en 4 (au sens propre), direction Shenzhen, ville à la frontière nord de Hong Kong. Nous y fûmes obligés de faire la manche pour pouvoir prendre le taxi jusqu’au poste frontière, nos Yuans étant épuisés. Heureusement, le Chinois est généreux ! Mais le taximan est roublard, et les 30 yuans furent rapidement dépassés sur le compteur en raisons des détours pris par le chauffeur, qui, ne parlant pas un mot d'anglais, fait mine de ne pas comprendre mes "tchou-tchous-Hong Kong", pourtant très explicites, en lui montrant le mot qu'on nous avait écrit avec le nom de l'endroit en caractères chinois… Mais le Bastochus ne se laisse pas rouler comme ça, et le chauffeur repart en faisant la grimace.
Donc voilà pour la bonne nouvelle du jour, Tina a eu son visa. Du coup, aujourd’hui, nous sommes allés à Macao pour le faire tamponner au retour. Macao, ville étrange mais fascinante, j’en parlerai dans un prochains post. La mauvaise nouvelle, c’est que nous sommes de retour à Chungking Mansion…
Je ne m’étends pas davantage, j’en garde pour les jours à venir…
Bises à tous, et peut-être à demain si j’ai le courage ;)
Bastoche
PS : Désolé pour cette longue attente, mais il n’y avait pas moyen de se connecter aux blogs et à certains forums, Youtube, etc, depuis la Chine. Du coup, nous n’avons pas pu mettre à jour le blog. Un gars a essayer de m’expliquer comment court-circuiter la censure, mais c’était bien compliqué, j’ai préféré vous faire attendre…
Faire la manche dans le Shenzhen, c'est comme faire l'amer de Chine au Pas-de-Calais
RépondreSupprimerC'est quoi le truc là? Une contrepétrie?
RépondreSupprimerOn ne comprend pas? Explique-toi, Anonyme mystérieux...
bon allez, je prends la honte sur moi...
RépondreSupprimerOui, il s'agit bien d'un jeu de mots trop matinal pour vouloir dire quoi que ce soit...
Ben mince alors, ça me faisait rigoler...
RépondreSupprimerOkéééé...
RépondreSupprimer:) L'Amer de Chine, oui, mais j'avais pas fait le rapprochement entre la manche et le Pas de Calais (ch'uis pas bin rapide, des fois!)
Non, et puis on a un champion du monde de contrepétrie à Pénestin, du coup, je me suis pris la tête toute la nuit à faire des invesrions de syllabes très improbables...
Ouf, je peux retourner me coucher!
:) Merci pour vos messages,
A bientôt!
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe recommence mon message, sans faute de frappe...
RépondreSupprimerVoilà, donc, je disais que lorsque tu verras un message anonyme un peu douteux, tu pourras le mettre à mon compte...
On est bien contents de vous voir de retour sains et saufs de ce périple à budget limité.
Maintenant faudrait peut-être penser à gagner son nem, non ?
Génial pour le visa de Tina !
RépondreSupprimerEh vi, les vacances sont finies...
Y avait aussi "la merde chie dans le pas, décalé".