mercredi 17 février 2010

Best of Ox

Un des nombreux baby - tigres à Hong Kong pour accueillir le nouvel an comme il faut...
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Vous êtes sans doute au courant que la Chine a fêté, le week-end dernier, le nouvel an chinois. Elle est ainsi passée de l'année du bœuf à l'année du tigre. Pourtant, comme vous l'avez probablement déjà constaté, ce billet n'est pas consacré aux traditions qui sont célébrées pendant cette période, nous en parlerons dans un des prochains billets. Car qui veut bien débuter une nouvelle année, doit d'abord se souvenir des bons moments de l'année précédente. Comme nous sommes des amoureux de la nature et des vadrouilles, nous avons choisi quelques moments clés se rapportant aux balades effectuées au cours de l'année du bœuf.
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D'abord, il y a eu l'Angleterre. Malgré la période difficile (Sébastien étant assistant de français à Harrogate et moi en formation d'interprétation de conférence en Slovénie) nous avons réussi à nous faire quelques randonnées ensemble avec vues époustouflantes sur le Yorkshire mythique....
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Brimham Rocks.
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Autour de Malham.
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L'été, il y a eu Pénestin, comme tous les ans. Un été sans passer par ce village absolument charmant ne serait pas un véritable été pour nous. Cette fois-ci le point culminant a été la balade en ULM au-dessus de toute la presqu’île guérandaise, une expérience hors du commun!! MERCI MARTIN ET SARAH!! :)
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C'est impossible de décrire la sensation qu'on a là-haut. Au début, ça fait peur, on a l'impression d'être assis sur une moto, sauf que ça décolle!! On s'agrippe fortement au siège du conducteur devant (dans notre cas c'était Martin) et au bout de quelques minutes, on se détend et on commence à apprécier le moment. Martin étant complètement relâché dans le siège avant m'inspirait confiance. Du coup je me suis délivrée au moment vécu. Je me sentais comme une mouche (le bruit de l'hélice y a contribué peut-être un peu), dansant dans l'air à droite et à gauche... Ce qui était le plus difficile, c'était la descente: j'avais l'impression que mon estomac était resté la-haut dans les nuages... S'ensuivaient les jambes coupées et le mal au cœur. Trop d'émotions sans doute. Un bon Mars et un verre d'eau sucrée m'ont vite remise en forme. Une expérience inoubliable.
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Nous avons bien évidemment fait un saut en Slovénie, petit pays, certes, mais qui offre d'innombrables possibilités de sorties dans la nature…
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Il y a des balades tres sympas (comme celle-là)
à faire juste à quelques centaines de mètres de chez moi.
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Les gorges de Vintgar, dans les Alpes slovènes.
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La baignade dans les lacs alpins de Bled et de Bohinj, deux joyaux de la Slovénie.
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... et en Croatie, pays abritant des perles de la mer Adriatique (je crois vraiment ne pas exagérer) comme ce petit village de Valun, caché dans les criques de l'île de Cres (prononcer Tssrress, avec le R roulé... un peu d'entraînement est nécessaire!), où l'on a dormi à la belle étoile sur la plage...
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Rien de mieux que de se réveiller avec le lever du soleil
sur une jolie petite plage de la mer Adriatique.
L'eau est toute calme et la nature semble s'être tout juste lavée... pour nous.
Se baigner dans cette sérénité où le seul bruit est le clapotis de nos brasses...
quel bonheur!
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Je traine au "lit"...
C'est là qu'on a passé les nuits à Valun...
à la belle etoile.
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…avant de partir pour l’Extrême-Orient à la recherche de nouvelles aventures, d'une nouvelle vie.
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Voici encore quelques impressions de notre passage a Yangshuo, en Chine, au mois d'octobre.
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Et pour terminer, quelques images inédites de Hong Kong.
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C'est ce qui arrive aux européens bien blancs
qui passent la journée entière sur la plage
sans se mettre de crême solaire
(et sans se méfier, trompés par un fin voile nuageux... )
C'est très douloureux!
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Un vendeur de poisson à Sai Kung, village dans les Nouveaux territoires connu pour ses restaurants de fruits de mer et ses balades avec vues magnifiques.
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Montagnes russes à Ocean park,
grand parc d'attraction, sur l'Ile de Hong Kong.
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Il n'est pas mignon ce panda?
On a envie de le caresser...
sauf qu'on risque de devenir son déjeuner.
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Voili voilou. Nous avons fait le tour. J'espère que vous avez apprécié. Et n'oubliez surtout pas que si vous voulez que l'année du tigre soit heureuse, bonne, réussie, prospère, fortunée, florissante, harmonieuse, joyeuse et originale, vous devez d'abord faire le tour des bons moments que vous avez vécus pendant l'année du bœuf.
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Alors "Kung hei fat choi" (bonne année)...
et grooos bisous à tous!
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T&B

lundi 8 février 2010

Concrete Jungle


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A vous montrer les petits villages tranquilles, les plages de sable blanc et les coins de verdure du territoire, on en oublierait presque que Hong Kong est l’une des villes les plus densément peuplée au monde.

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Alors juste pour vous donner quelques chiffres en vous épargnant un cours de démographie : la population de Hong Kong s’élève à 7 millions d’habitants, soit plus de 7.000 habitants au kilomètre carré pour l’ensemble du territoire. Cela la place en 4ème position des pays les plus densément peuplés de la planète, après Macao, Monaco et Singapour. La Frances est loin derrière... avec ses 97 hab./km² !

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Cependant, vous avez peut-être remarqué sur nos photos de billets précédents que de grands espaces étaient inoccupés ! Eh oui, car ici, on bâtit de façon concentrée, et tant mieux, quelque part. Du coup, dans de nombreux quartiers de Kowloon (Kwun Tong, Wong Tai Sin), on bât des records avec des densités supérieures à 50.000 hab./km². Et on reste encore loin des presque 100.000 qui s’entassent de l’autre côté du delta de la rivière des Perles, dans le quartier de la Paroisse St Anthony, à Macao. Seules Bombay et 2 autres villes du sous-continent indien parviennent à "faire mieux" ! A titre de comparaison, l'endroit le plus peuplé en France est la ville de Levallois-Perret, dans le Neuf-Deux (Hauts-de-Seine), avec 26.000 hab./km².
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Cela ne va pas s’arranger, car même si les Hongkongais ont très peu d’enfants (l’un des taux les plus bas au monde), le flux migratoire de Chinois venant du continent est assez conséquent. Par ailleurs, l’espérance de vie est étonnamment longue (82,2 ans en moyenne). Le territoire talonne ainsi le Japon en deuxième position mondiale. Il faut croire que travailler dur et pratiquer le tai chi, ça conserve. Quant à savoir si la pollution de la ville va inverser cette tendance…
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Par conséquent, tout ce beau monde, il faut le loger… donc on construit, on construit, on n’arrête pas de construire. Haut, très haut, toujours plus haut… et toujours plus audacieux, aussi. On abat les vieux immeubles pour en dresser des neufs, encore plus imposants. Les grues s’élèvent avec les étages. Je n’ai toujours pas réussi à comprendre comment ils s’y prenaient pour les redescendre.
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(Photo réalisée sans trucage!).


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En rentrant du boulot, notre bus serpente sur les autoponts, entre les immeubles. Puis l’on file sur l’Island Eastern Corridor, sorte d’autoroute qui longe la partie est de l'île, construit sur piliers, à 20 mètres au dessus de la mer, par manque de place sur la terre ferme.
On voit ainsi défiler les fenêtre des habitations et des bureaux, illuminées par centaines. Chaque petite case jaune est comme un petit écran dans lequel on voit des gens se mouvoir pendant une seconde de leur vie, comme l’image furtive de poissons dans des petits aquariums rectangulaires.

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Parfois, aussi, les bâtiments vieillissent… et finissent par s’écrouler tout seuls. La semaine dernière, en pleine journée, un de ces vieux « immeubles chinois » de 4 étages s’est littéralement effondré, ne faisant « qu' » un mort et deux blessés. Par chance, les habitants se trouvaient en majorité au travail, sinon le bilan se serait à coup sûr révélé beaucoup plus lourd. Les images passées en boucle sur les télévisions étaient impressionnantes : Il ne restait absolument rien, si ce n’est un gros tas de gravas.
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Pour l’anecdote, sachez qu’ici, les échafaudages sont en bambous ! Qu’il s’agisse de petites maisons ou d’immeubles de 60 étage, on préfère le végétal à la ferraille… Plus léger, plus souple, il suffit de nouer les tiges entre elles. Et ce serait moins dangereux à ce qu’il paraît. J’entend d’ici les deux inspecteurs du travail pousser des hurlements !
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Echafaudage en bambou à Cheung Chau Island
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Et pour en finir avec les chiffres, il faut savoir que 5 des 20 gratte-ciels les plus hauts du monde se trouvent ici. Les deux plus éminents, largement au dessus des autres, se nomment 2IFC Tower, surplombant HK Island de ses 416m (on est montés au 53ème étage (sur 88) et c’est déjà super impressionnant), et plus haut encore, l’International Commerce Center, juste en face, culminant à pas moins de 484m, soit 160m plus haut que la (Cocorico) Tour Eiffel, ou encore moitié plus haut que celle-ci… (Ah oui, quand même !)
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Alors photographier les immeubles, ce n’est pas ce que l’on préfère, mais nous avons quand même réussi à réunir quelques clichés pour vous montrer la ville telle qu’elle est.

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A gauche, le 2IFC,

qui était jusqu'à il y a quelques semaines le plut haut gratte-ciel de HK

Ceux d'à côté paraissent tout petits...

Il suffit d'être au pied pour se rendre compte que ce n'est pas le cas!.

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Le Lippo Center...


Vous les voyez les koalas accrochés à leurs branches?


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Vue depuis le 48ème étage de la Bank of China Tower


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En bonus exceptionnel, vous avez droit à visiter notre appartement !

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On l'aime bien notre appartement.

Il est petit, mais sympa.

Et puis notre coloc' est cool...
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Joyce et Tina, au marché de Sham Shui Po
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Alors...

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Beaucoup l'attendaient...

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Voici la vue de notre chambre…

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Vue sur la mer...
(et sur les autoponts et l'Island Eastern Corridor dont je vous parlais plus haut)
Romantique à souhait!

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Mais attendez, vous n'avez encore rien vu!

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Car c'est la vue du salon qui "nique tout"...

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Les gens nous payent cher pour venir voir par notre fenêtre!

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Si si!

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Préparez vous!

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Retenez votre souffle

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Wahou, n’est-ce pas ?

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Vous avez tous le souffle coupé, là, non?
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Eh ouais! C'est aussi ça Hong Kong!

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(Tiens, vous les voyez les échafaudages en bambou, au fond?)

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C'est aussi pour ça que dans cette ville, vivre haut se paye cher,

car qui dit haut, dit plus lumineux,

et peut-être même avoir la chance de voir le ciel!

Pff! Quel luxe!

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Alors nous espérons que vous avez apprécié la visite... et que vous serez d'accord pour que nous vous remontrions vite des plages, des villages et des sommets tout verts...

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Les trous, dans les immeubles, c'est pour laisser passer l'esprit du Dragon...

lorsqu'il descend de la montagne!

(Il descend de la montagne euh à cheval...

Yipi ya ya, youpi youpi ya...)

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Malgré tout, le Feng Shui reste la règle numéro 1 en ce qui concerne la construction immobilière...

Du béton, OK, mais en accord avec le Feng Shui!

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Et gare à celui qui ne respectera pas les principes dictées par les géomanciens chinois. Il lui faudra assumer les foudres de la malchance... et des mauvais esprits!


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A bientôt!
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T&B

lundi 1 février 2010

Bouddhas, bidoche, bibine et baignade

Bonjour à tous !
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En guise de billet, cette semaine (vous avez remarqué que c’était devenu hebdomadaire ?), ce sera un petit résumé des faits marquants, avec photos et films à l’appui.
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Lundi : En sortant du boulot, nous allons à Temple Street, flâner dans le marché nocturne où l’on trouve de tout (électronique, chinoiseries, T-shirts à 2€, DVD pirates, etc.) C’est aussi là que Tina s’est fait piquer son portefeuille… et qu’un type balançait de l’acide sur les gens depuis les toits, il y a quelques semaines…
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Mardi : Des gamins racontent à Tina qu’ils ne vont jamais dans la nature, parce que « c’est sale et dangereux », qu’on y trouve des tigres, des éléphants et des crocodiles… et puis il n’y a pas de jeux vidéos ! Evidemment, il ne s'agit que d'un regard d’enfants...
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Mercredi : Avec Peter et Coco, nous allons dans les Nouveaux Territoires, visiter le monastère des 10.000 Bouddhas. Tout simplement époustouflant. 400 marches pour y monter, avec des statues de taille humaine tout le long, chacune ayant une expression bien distincte. Une fois là haut, les statuettes de 13.000 Bouddhas couvrent les murs du temple principal. Tout ce beau monde est doré à l’or fin. La momie – également dorée - de Yuet Kai, fondateur du lieu, trône au milieu, sous une cloche de verre…


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Lui faisant face, une pagode rouge de 9 étages a été dressée au centre de la cour. En bas, la ville de Sha Tin nous montre du doigt de ses immeubles filiformes.
Un guide local nous explique l’histoire du monastère…
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Sur le chemin du retour, nous visitons une ferme apicole, tenu par un couple de gens adorables qui nous montrent leurs abeilles et nous font goûter je ne sais combien de miels, puis le village de Pai Tau et ses vendeurs de fruits secs.




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Tous les quatre, nous achevons la journée en avalant sushi et sashimi, wasabi et gingembre confit.
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Jeudi : Notre colocataire, Joyce, rentre de son voyage d’affaire à Vienne, avec le menton fendu en deux sur un escalator de l’aéroport… Les 12h d’avions ont dû lui sembler bien longues ! Ca va mieux, rassurez-vous.
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Vendredi : 29 janvier… Impossible de dormir au-delà de 4h30 du matin. Morphée m’ayant lâchement laissé tomber et Tina me tournant le dos, je décide de partir flairer l’atmosphère du quartier à cette heure inédite.

6h40. Dehors, il fait encore sombre. Comme si le soleil refusait de se lever. Et puis il pleuviote. Un vrai crachin breton. Des parapluies multicolores s’affrontent déjà par dizaines le long des trottoirs glissants.

Sur le front de mer, des retraités aux visages figés et aux regards vidés font leur tai chi quotidien.
Les cyclo-livreurs de journaux s’affairent sur le quai et chargent leurs portes bagages de piles impressionnantes de quotidiens chinois. Une fois trouvé leur équilibre, ils s’élancent sous leurs minces K-way braver les autobus et les tramways matinaux. A Hong Kong, les routes sont trop étroites pour les cyclistes. Les seuls à oser s’y lancer sont le livreur de journaux… et le livreur de bombonnes de gaz (au pluriel, les bombonnes) !
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Un peu plus loin, dans une ruelle étroite, le marché s’installe tranquillement.
Au bas des immeubles décrépits, les bouchers, clope au bec et tabliers cramoisis, sont les premiers à se montrer. Tout se fait dehors. Ils dépècent, démembrent, débitent, découpent des carcasses de porc en morceaux de viande sanguinolente. Leurs établis sont tâchés et éclairés par de puissantes lampes de couleur identique. Les couteaux et hachoirs tranchent le muscle écarlate comme du beurre. Les pieds de porcs pendent sur des crochets. Les abats terminent dans des seaux à même le sol et finiront en boulettes dans des soupes de nouilles… Un moindre mal : les mouches ne sont pas encore là. Elles arriveront sans doute sur le coup des 8 ou 9h.
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Le ciel commence à s’éclairer. C’est au tour des poissonniers de se mettre en place. Ils écaillent, étêtent et étripent, éventrent et évident des bestioles gluantes de toutes formes et de toutes tailles. Celles qui ont la chance d’être encore entières se débattent les unes contre les autres dans des bacs de polystyrène trop petits pour leur nombre, où l’on trouve juste assez d’eau pour les maintenanir en vie. Les anguilles décapitées continuent à frétiller pendant de longues minutes… Leur jus coule sur les trottoirs, formant de sinistres flaques piétinées par les passants pressés, avant d’être balayées sur le bitume des bas-côtés.
Dans des filets, les tortues ne parviennent à dépêtrer leurs pattes coincées dans les mailles. Elles finiront en soupes avant ce soir. C’est bon pour les bronches, paraît-il. La pollution de cette ville doit-être leur pire ennemie.
Une masse informe et luisante, dans une cage rouillée, attire l’œil. Y grouillent des grenouilles dont les yeux globuleux brillent à la lumière des néons. Ici aussi on aime les manger.


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Et puis la pluie cesse, le soleil pointe finalement son nez. On arrive aux étals de fruits et légumes, colorés et parfumés. Les vendeuses sortent des cartons des ananas et des mangues dont les fragrances sucrées gagnent les narines des passants. Elles ordonnent de façon esthétique leurs pitayas - ou fruits du dragon - à la chair rouge et pulpeuse et à la peau écaillée de rose et de jaune.
L’estomac redescend enfin à sa place normale, après l’épreuve des 5 sens attaqués l’un à la suite de l’autre - voire simultanément - à une heure si matinale.
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Samedi : Anand (du nouvel an, vous vous souvenez ?) nous a invités à son anniversaire. Nous retournons donc dans la villa de ses parents, à Kowloon Tong. Ferrari et Porsche à l’entrée. Ca remet aussitôt dans l’ambiance.
En plus de Peter et Coco, nous retrouvons tous les gens de la dernière fois : John, à l’humour acéré plein de « fuckin’ » et de « shit », ou encore Karin, la plus campagnarde des Hongkongaise, qui voudrait vivre loin des villes et du shopping ; si possible en Europe.
Il y a des nouvelles têtes aussi, comme Jenkie, qui vit à Guangzhou (Canton, dans la province d’à côté) et qui propose de nous recevoir si nous y passons pendant les vacances du Nouvel an chinois. Beaucoup de gens sympas. J’adore Mr Melwani, le père. Doux, attentionné, ouvert, drôle, curieux. Malgré le décalage générationnel, social, culturel, ethnique ou ce que vous voulez, c’est avec lui qu’on se sent le mieux, finalement.
Même topo que le 31 décembre. Domestiques qui cavalent, palmipèdes hallucinés, buffet de malade, cocktails fluos, commodes Louis XV… et sourcils épilés ! J’en profite pour noter ce que je n’avais pas bien observé la dernière fois : Sur le tapis du salon, fait sur mesure (mon Dieu, je me souviens avoir parlé de moquette, pardonnez-moi cette vulgarité !), s’étire un immense dragon, faisant le tour de la pièce en passant entre les canapés, au pied de la statue en marbre de Shiva, devant la fausse cheminée (avec de fausses bûches, cela va de soi) pour montrer les crocs en direction du bar en acajou. Et comme la maman aime beaucoup ces monstres fantastiques, ils ont également fixé au-dessus de la fameuse cheminée un très beau tableau chinois fait de trois planches laquées en noir, sur lesquelles oscillents neuf dragons dorés, tels des poissons dans un aquarium.

Dimanche : Grosse flemme et temps magnifique. Nous lézardons toute l’après-midi sur la plage de Shek’O.


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Elle est pas belle ma miška ?
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27°. L’eau est fraîche, mais limpide et invitante. Pour le pied de nez et le fun de se baigner en janvier, je ne peux résister… L’hiver est terminé.


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Mesdemoiselles, visez un peu la bête... en short Mickey!


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Nous concluons la semaine par un voyage 2500 ans en arrière, en allant au cinéma, voir la dernière super production pékinoise : « Confucius ».


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Un grand merci à ceux qui nous suivent régulièrement.


A très bientôt.


T&B