mardi 16 novembre 2010

Dormir à Macao

Notre chambre: vielle, bigarrée, usée, au lavabo qui se décroche...
mais étrangement charmante
.
.
Tout d'abord, il faut préciser que se loger dans cette ville n'est pas du tout simple ni bon marché, surtout le week-end où de nombreux joueurs affluent de Hong Kong et de Chine continentale pour tenter leur chance dans les casinos macanais. Réserver sa chambre à l'avance est donc une bonne chose. Mais, comme d'habitude, nous sommes partis sans réservation en nous disant que nous allions bien trouver quelque chose.
.
Nous nous sommes rendus au centre-ville, à la "Rua da Felicidade", jadis le quartier rouge, où, selon le Lonely Planet, il y avait quelques guest-houses "bon marché". Elles étaient bien évidemment toutes pleines. Je commençais déjà à perdre espoir et à dire qu'au pire nous pouvions rentrer à Hong Kong le soir quand nous avons trouvé un petit hôtel ne payant pas de mine, dans une ruelle adjacente à la fameuse Rue de Félicité.
.
Nous sommes accueillis par plusieurs femmes au premier étage, puis emmenés à la réception au 2ème. L'endroit est un peu particulier, tout est peint en bleu vif. On nous montre une chambre très simple, vielle, mais qui semble plus ou moins propre. Le lit n'est pas beaucoup plus mou que le sol, mais bon, ce n'est que pour une nuit. Tant qu'il n'y a pas de cafards… Nous essayons de négocier le prix qui reste élevé pour ce que c'est (30 euros pour deux), mais rien à faire, ils savent très bien que l'hôtel sera plein de toute façon avant la tombée de la nuit.
.
Une fois dans la chambre, Sébastien me dit qu'il a bien l'impression que c'est un bordel (un vrai) au premier étage. Effectivement, les femmes à l'entrée semblaient fixer Sébastien plus que d'habitude et elles avaient toutes un grand décolleté, chose très rare en Chine. En descendant les escaliers pour aller nous balader, nous voyons que la porte d'une des chambres au première étage est ouverte. Nous regardons discrètement à l'intérieur… un grand poster érotique au dessus du lit… bon, nous sommes fixés.
.
Pour moi, la nuit s'est bien passée. Je me suis réveillée plusieurs fois du fait du lit dur comme de la pierre, mais à part ça, pas de problèmes… grâce aux boules Quiès. Pour Sébastien, c'était une autres histoire. Pas de cris de femmes, rassurez-vous, mais les bruits dérangeants de la Chine: raclements de gorge, crachats, bruits de bouche (quand ils aspirent leurs nouilles, par exemple)… que de belles choses. Quand ils se sont mis à parler super fort à 4h du matin, il a fini par les engueuler… deux fois!! Après c'était bon. Il faut expliquer que les chambres n'étaient séparées que par des parois en contre plaqué de 5mm, n'allant ni jusqu'au plafond, ni jusqu'au sol... l'isolation sonore y étant inexistante.
Une sacrée expérience, cet hôtel!
.
.
Rua da Felicidade
.
.
.
.
.
La "réception"
.
.
.
Le couloir menant à notre chambre
.
.
.
.
.
La chambre
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
La superbe vue depuis le balcon
.
.
.
.
.
La terrasse
.
.
.
.
.
Et enfin, la cuisine
.
.
Bises à tous!
.
T&B

2 commentaires:

  1. Et dans cette cuisine, pas de cafards non plus ...Zarbi ; on ne vous a pas offert des petites bestioles grillées à l'apéritif, z'êtes sûrs ? XD

    J'aime beaucoup la photo où Tina photographie Bastoche et qu'elle se reflète dans le miroir :)

    Bon, cadeau de Noël = une seconde paire de boules Quies s'impose !

    Vous nous manquez. Grosses bises !

    RépondreSupprimer
  2. aaahhh, c'est pratique, ça met l'heure qu'il est chez vous : minuit 9 le 18, alors qu'ici on est encore le 17 à 17h10. Ben dis donc, chuis une rapide !!!

    RépondreSupprimer