lundi 13 juin 2011

The Sichuan-Tibet Highway – 3200 à 4700m

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Shangri La fut donc notre dernier arrêt au Yunnan. C'est dans un bus filant dans un nuage de poussière, sur des pistes défoncées sinuant à travers les montagnes, que nous passons dans cette nouvelle province chinoise, le Sichuan. La province est difficile à découvrir pour le voyageur. Toute la partie ouest fait partie intégrante du Kham, le Tibet Oriental, et des centaines de moines y sont enfermés depuis que certains d'entre eux se sont immolés pour protester contre le pouvoir central de Pékin. Par conséquent, elle est souvent fermée aux voyageurs indépendants. Nous avons eu chaud, puisque deux semaines plus tôt, nous n'aurions pas pu prendre cette route!

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Nous fleuretons avec les hauts sommets de l' Himalaya,

que nous apercevons au loin, de temps à autres.

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Le Sichuan, c'est aussi la province qui s'est retrouvée orpheline après avoir été dévastée en 2008 par un tremblement de terre de magnitude de 8 sur l'échelle de Richter, faisant en quelques secondes près de 100.000 morts. Les écoles furent les premières à tomber. La politique de l'enfant unique n'avait alors jamais été aussi cruelle. Les routes portent encore les séquelles de sette sombre journée. Certaines sont toujours impraticables.

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La section de la route que nous vous montrons aujourd'hui a été couverte en deux journées. Deux journées avec un temps splendide, magnifiques pour les yeux, mais difficiles pour les reins, o`u chaque section bitumée fut appréciée à sa juste valeur. Le spectacle se dévoilait à chaque instant, les paysages changeant rapidement, ayant pour seule constante des cieux sans fins, et un horizon toujours repoussé plus loin.
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Dans ces immensités, les petits points blancs (ou noirs) sont des tentes d'éleveurs nomades
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La deuxième journée, nous avons fait le voyage dans un mini-bus affrété par le petit groupe de voyageurs que nous avions formé pour l'occasion. Cela nous permettait quelques arrêts dont nous n'aurions pas pu profiter dans un bus ordinaire. Nous passons des cols à 4700m ou le vent est aussi fort que le ciel est bleu... et que l'air se fait rare.
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Sortis de nulle part, le papi et son petit-fils...

Ils nous tiennent compagnie le temps de changer la roue qui vient de crever.

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A l' avant des vans tibétains, tourne inlassablement une roue à prières


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Cette route, qui relie Chengdu à Lhassa - un voyage à elle seule - nous mène ainsi jusqu'à la plus haute de nos étapes, l'étrange village tibétain de Litang, 4014m, dont nous vous parlerons la prochaine fois.
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A bientôt.

T&B

2 commentaires:

  1. J'en ai le souffle coupé et ce n'est pas l'altitude ni le manque d'oxygène.

    Que le monde est beau ! Merci !

    Gros bisous à vous deux.

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